Partiel d'anglais en amphi Lamour

On se rapproche du départ.

Jeudi, on s’est débarrassées (débarrassés en fait  ) du proj’ d’ing’… Merci la BeuNeuPeu (ou BNPIche, c’est selon) pour ces grands moments, le RICA, les craquages, le stress et autres ! Et comme tout est bien qui finit bien, la fin fut bien plus heureuse que le début. C’est qu’on a la classe, que voulez-vous ?

Vendredi, un mythique partiel d’anglais, en amphi Lamour, s’il vous plait… en fait fallait pas nous faire cet honneur, parce qu’après la soirée de jeudi, les fauteuils moelleux c’est une invitation pour revenir en septembre !!!

Et après, le départ de l’Agro… sans commentaires, de toute façon je crois que je ne réalise pas bien encore. Vous allez me manquer pendant ces 8 longs mois…

La France, une dernière fois...

Je me suis présentée le mardi 16 janvier, accompagnée de ma ‘tite Maman, à Roissy, avec les 3 heures d’avance demandées. Qui n’ont servi à rien puisque l’avion était à moitié vide !!!

Nous avons donc poireauté un peu (beaucoup), en regardant une foule innombrable attendre l’enregistrement de ses bagages pour Punta Cana (Mexique), qui semble avoir plus de succès que Chicago en cette période.

J’ai réussi à passer tous les contrôles sans trop d’encombres. J’ai quand même du enlever mes bottes, parce que j’aurais pu y cacher des choses, hein ! Je garde quand même un souvenir ému du denier contrôle que j’ai du subir, dans la passerelle d’embarquement, à 15 m de l’avion… 2 personnes sont là et font des contrôles aléatoires. Bon, allez, je suis un boulet, forcément, ça va me tomber dessus… Eh oui, ça me tombe dessus. J’ai donc défait mon bagage à main pour la 3^ème fois. « Ohhhh un appareil photo. Allumez-le s’il vous plait. » (et si ça me plait pas ???) « Vous avez un ordinateur ? Allumez-le aussi s’il vous plait. » Là, ça me plait toujours pas, mais j’ai pas trop le choix, alors je le mets en route. Je me fais un peu houspiller parce que comme mon ordi est lent, la nana croit que je ne l’ai pas allumé. Une fois que le fond d’écran est apparu, elle me dit de l’éteindre… Oui, moi je veux bien mais… faut d’abord attendre que la barre des tâches soit entièrement chargée ! D’où nouvelle incompréhension et nouvel houspillage, parce que mon ordi ne s’éteint pas assez vite. Mais j’avais rien demandé, moi !!!

Enfin je monte dans l’avion (un boeing 767 pour ceux qui s’y connaissent), chouette je suis à un hublot. Comme l’avion est à moitié vide (ou à moitié plein, comme on veut), j’ai les deux places rien que pour moi. Le vol se déroule sans encombres.

A l’arrivée à Chicago, les choses se corsent. On atterrit sans problèmes à 16h50 heure locale (23h50 en France). On se dirige vers une porte…mais une fois là-bas, il s’avère que la passerelle ne fonctionne pas correctement. Donc on repart et là, la ballade sur le tarmac de l’aéroport de Chicago dure facilement un quart d’heure de plus. On sort donc de l’avion avec un peu de retard. Je me dépêche pour sortir assez vite de l’avion pour ne pas me retrouver trop coincée à l’immigration. L’avion n’est pas plein et qu’il y a plein d’Américains qui iront dans une autre file que la mienne, ça devrait aller… Oui, mais ça c’était sans compter l’avion d’Air India tout plein… d’Indiens uniquement, donc une horde qui déferle sur la file « Visitors », c'est-à-dire la mienne ! Et hop ! Presque une heure et demie d’attente pour avoir le droit à deux tampons sur le passeport et un autre papier… plus les empreintes de mes deux index (que je leur ai déjà données pour le visa…) et une magnifique photo. En fait, je n’ai pas vu la photo, mais si je considère celle de mon passeport et celle du visa, je peux dire qu’elle était magnifique sans trop me tromper.

Mais que ce passe-t-il à Chicago, 1^er aéroport mondial, quand on attend très longtemps à l’immigration ? L’affichage n’indique plus sur quelle ligne mes valises sont disponibles puisque tant d’autres avions sont arrivés entre temps ! Je cours à droite, à gauche… Dix minutes plus tard, je retrouve mes valises, abandonnées entre deux lignes avec quelques autres. Pas de problème pour passer les douanes. Je franchis la porte : ça y est, je suis aux States !!! (et il est quand même presque 19h, soit 2h du mat en France !)

Ceci est un "metra"... copier la France, c'est pas si facile!!!

Une fois la fameuse porte franchie, je suis accueillie par JP Toutant, attaché scientifique du consulat de Chicago et Emilie, qui est déjà arrivée. On poireaute un peu en attendant Marie-Solenne, qui finalement arrivera plusieurs heures plus tard. JPT nous amène donc à l’auberge de jeunesse en plein centre ville de Chicago où nous allons passer la nuit. On découvre la ville de nuit, les sky creepers (gratte-ciels), les voitures énormes, la neige partout dans la ville…

Arrivées à l’auberge de jeunesse, nous nous dirigeons vers l’accueil. Le gars était un stéréotype d’américain, en tout cas la façon dont il parlait : à toute allure, en marmonnant. Tant pis pour lui, il a dû tout nous répéter 3 fois !!! On s’est rendu compte qu’il y avait eu un petit problème, puisqu’il ne trouvait pas notre réservation… Il restait des chambres. On a donc eu droit à une chambre de 6 lits pour 3, avec douche et toilettes dans la chambre. Donc rien à voir avec l’auberge de jeunesse de Stockholm question sanitaires (où on dormait dans des salles de classe et où il fallait aller prendre sa douche dans le gymnase de l’école). Et question taille de la chambre, on aurait pu caser 4 fois celle où Pierre et moi avons dormi à Kabelvåg : une hauteur sous plafond de dingue ! (et le plancher était bien droit)

Le lendemain matin, nous avons pris le petit déj avec d’autres personnes du consulat dans un resto. Les américains ne savent pas que leur cuisine peut servir à se faire à manger. Donc ils mangent presque tout le temps à l’extérieur, même pour le petit déj. On a eu droit à un buffet à volonté, aussi bien sucré que salé… là, j’ai laissé parler l’estomac qui sommeille en moi : pain perdu, pancakes, œufs brouillés, melon et j’en passe.

Il faisait quand même un peu froid, surtout à l’ombre et quand le vent se levait, mais j’ai survécu !!!

ouh là!!! c'est la cambrousse le Wisconsin!

Après le petit déj, on a pris le bus pour Madison. Désolée Maman, c’était un bus tout ce qu’il y a de normal et non un Grey Hound…

Le chauffeur était super sympa, on a discuté avec lui avant le départ. Quand il a su qu’on était françaises, il nous a posé des questions sur les démarches qu’il pouvait faire en France pour retrouver la trace d’une partie de sa famille !!! Une histoire d’arrière-grand-mère française qui avait eu un fils avec un allemand avant qu’ils ne se séparent. Le fils en question est venu aux US : il s’agit de son grand-père, qu’il n’a pratiquement pas connu. Bref je sais pas trop si on l’a aidé… mais en tout cas ça m’a fait bien plaisir de discuter avec lui : j’ai réussi à tout comprendre et à me faire comprendre. Et surtout : oui, les Américains sont très souvent ‘open’ pour parler avec toi !

Ce qui est assez drôle le long des autoroutes c’est les panneaux : gas exit, food exit (comme sur la photo) et autres. Ils détaillent toutes les enseignes qu’on va pouvoir trouver : sur un premier panneau pour la sortie la plus proche, sur un autre juste après pour la suivante. Comme ça si à la sortie suivante aucun des 6 fast-food ne te convient, tu peux aller à celle d’après, car tu sais qu’il y a un Taco Bell ou un KFC, ce qui te convient beaucoup mieux ! Ca marche pareil pour les motels et les stations essence…

Environ 3 heures plus tard, nous sommes arrivées à Madison. Ouf, ça ressemble à une ville… parce ce que j’ai vu tout au long de la route n’était GUERE encourageant : rien, rien, oh une ferme, rien, rien, rien, ohhh un motel et un McDo, rien, rien, rien…

Bon, le seul problème c’est qu’il fait quand même assez froid (je pense au moins -5°C, qu soleil…)